Elle entend pas la moto suit la trajectoire de Manon Altazin, une jeune femme née sourde, implantée, accompagnée de sa famille, alors qu’elle rejoint ses parents en Haute-Savoie à la veille d’une célébration familiale.
Le film mêle :
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des images tournées de longue date par la réalisatrice (plus de 25 ans de suivi),
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des archives familiales,
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des instants présents témoignant de la réalité quotidienne, de ses choix, de ses combats.
L’objectif est de donner une forme intime et universelle au parcours de Manon : ce n’est pas seulement l’histoire d’un handicap, mais celle d’une famille, de la fratrie, de la parentalité, d’un deuil, d’une quête d’identité, d’inclusion, de dignité.
Le film ne réduit pas Manon à sa surdité : il met en lumière sa force, sa résilience, sa vie, ses aspirations.
🌍 Pourquoi ce film est important
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Un regard rare sur la surdité : le film offre l’un des portraits les plus complets et nuancés d’une personne sourde, sur le long terme, avec ses doutes, ses choix (oralité, langue des signes…), ses défis, mais aussi ses réussites.
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Un témoignage de longue durée : avec 25 ans de regard, c’est un documentaire profondément intime, qui montre l’évolution personnelle, familiale, sociale — c’est rare dans le cinéma.
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Réflexion sur la différence et l’acceptation : le film interroge la place de la différence dans la société, le rôle de l’éducation, de la famille, de la communauté, des structures, pour que chacun puisse exister pleinement malgré un handicap.🏆 Réception & parcours en festivals